Si l’histoire du rock est jalonnée de succès, souvent similaires dans leur narration, celui de Stuck in the Sound est tout particulier. Ayant acquis dès ses débuts un nom sur la scène indie parisienne, le groupe gagne rapidement en renommée à travers les tournées qui accompagnent leurs premiers albums. Pour ce nouveau chapitre, le groupe a souhaité conserver son indépendance et s’affranchir de tous les impératifs artistiques. En ressort un double album aussi riche qu’exigeant qui, s’il conserve une signature ‘alternative’, se défait de l’étiquette rock. 16 Dreams a Minute est en effet une affaire de rupture, à l’image de notre époque. Stuck in the Sound, c’est un plaisir de les accueillir au Poprock Festival.

Sur fond de rock tendu et nerveux, Fabulous Sheep chante le désenchantement d’une jeunesse qui a pourtant encore des idéaux. Unis depuis 15 ans, ils revendiquent avec fierté leur son, à la rencontre de la scène punk et du post-punk britannique, reflet de la fureur et de l’urgence qui les habitent. Ce sera leur deuxième passage au Poprock Festival et c’est avec insistance qu’ils ont souhaité revenir.

Nerlov est comme ça. Abrupt et sincère. Aussi fataliste et cynique (réaliste?) sur lui-même que sur le monde en déliquescence qui l’entoure. Le tout dépeint d’une plume, plongée dans la bile, qui devient belle justement parce qu’elle ne cherche jamais à plaire. Un peu comme un Philippe Katerine qui déprimerait chez Kompromat. Vous l’aurez compris, ce n’est pas très facile de ranger Nerlov dans une case. Un peu pop, un peu electro, un peu chanson. Et rien de tout ça vraiment. Il a mené pendant plusieurs années son premier projet essentiellement en anglais sous le nom de VedeTT. Puis un beau jour, Nerlov a eu besoin de dire dans sa langue les désillusions qu’il avait sur le cœur.

Les Nyonnais que sont Swab initient une belle brèche musicale inspirée de leurs pères anglo-saxons, auxquels ils empruntent tant le matériel sonore que l’harmonie mineure. Plus ancrée dans une tradition pop-rock qu’électronique, qu’ils ne renient pas pour autant.

Dj Saïko, lui qui écume depuis 2001 les festivals et clubs de l’arc lémanique, en distillant des sets all styles aiguisés au gré des événements, du rock au r’n’b, en passant par les classiques electro, 80’s et 90’s des dernières décennies, le tout pour se déhancher jusqu’aux aurores. Il sera également présent tous les soir après le dernier concert.